K-LIVE est un concept original, pluridisciplinaire, un festival qui crée un pont entre art urbain, arts plastiques et concerts de musiques actuelles. Centré sur le Théâtre de la Mer, le festival s’étend dans d’autres espaces culturels, touristiques et urbains.
Pour la douzième année, la ville de Sète célèbre l’art urbain à travers le festival K-LIVE du 3 au 9 juin 2019. K-LIVE est un concept original, pluridisciplinaire, qui crée un pont entre art urbain, arts plastiques et concerts de musiques actuelles. Centré sur le Théâtre de la Mer, le festival s’étend dans d’autres espaces culturels, touristiques et urbains.
La ville est également ouverte sur le monde grâce à son rayonnement culturel. Georges Brassens, Paul Valéry, Jean Vilar, Hervé Di Rosa, Robert Combas en sont les ambassadeurs les plus célèbres. Avec son Centre Régional d’Art Contemporain (CRAC), son Musée International des Arts Modestes (MIAM), son Musée Paul Valéry, son Espace Georges Brassens, son théâtre (scène nationale), ses festivals, ses nombreuses galeries et ateliers d’artistes, c’est toute une ville qui est baignée dans un bouillon de culture. Le K-LIVE a parfaitement trouvé sa place dans cet environnement méditerranéen et culturel.
Un festival qui vogue entre art urbain et musiques actuelles
Depuis 2008, le K-LIVE investit chaque année l’Île Singulière, ses rues, ses murs, ses friches et son fameux Théâtre de la Mer. L’art urbain constitue le cœur de K-LIVE, Sète en est son écrin.
Port de premier plan et station balnéaire réputée, la ville est également ouverte sur le monde grâce à son rayonnement culturel. Georges Brassens, Paul Valéry, Jean Vilar, Hervé Di Rosa, Robert Combas sont ses ambassadeurs les plus célèbres. Avec ses musées – le Centre Régio
nal d’Art Contemporain, le Musée International des Arts Modestes, son Musée Paul, nombreuses galeries et ateliers d’artistes, c’est toute une ville qui est baignée dans un bouillon de culture.
Valéry, l’Espace Georges Brassens, son théâtre – scène nationale – ses festivals, ses Fomenter des tempêtes avec du vent… par Madame, K-LIVE 2017 © Anna Saulle
Isaac Cordal est un sculpteur espagnol qui vit actuellement à Bruxelles.Ses sculptures, réalisées en béton, représentent de petites figurines à visage humain dans des situations «réelles». Cordal parvient à transmettre beaucoup d’émotion à travers ses personnages, et cela en dépit de leur manque de détails ou de couleur. Ses figurines mises en scène dans des situations de tous les jours, pratiquant leurs loisirs, attendant l’autobus, dans des moments tragiques comme la mort accidentelle, le suicide ou assistant aux funérailles d’un proche inspirent la sympathie et la compas-
sion. Il dispose ses sculptures dans les gouttières, sur les toits d’immeubles, au-dessus d’abribus – dans de nombreux lieux insolites, voire improbables. Ils donnent une nouvelle signification à ces petits recoins de l’environnement urbain. Ils expriment la vulnérabilité, mais sont profondément attachants. Livrés à eux-mêmes, on a presque envie de les protéger, de faire quelque chose pour eux ou de leur parler. Les figurines grises de Cordal nous adressent un message d’espoir en dépit de leur apparence triste et sont là pour vous rappeler que le pessimisme n’est pas une approche rationnelle des choses, c’est juste du pessimisme. Alors, n’oubliez pas de faire quelque chose de superflu aujourd’hui.
Andrea dessine depuis son plus jeune âge. En 1995, il commence son aventure en tant que writer en commençant à peindre au spray des graffitis sous le nom d’art de Ravo. Il poursuit son activité jusqu’au début des années deux-mille, lorsqu’il s’inscrit à l’Académie des beaux-arts de Brera au cours de peinture. En 2003, il crée et fonde avec deux amis l’espace THE BAG ARTFACTORY dans le quartier Bovisa à Milan, un ex dépôt de camion de 5000m2, en créant un véritable pôle d’attraction pour artistes, l’espace étant dédié aussi bien à un laboratoire qu’à un centre d’exposition, l’expérience se poursuit jusqu’en 2007.Son intérêt pour l’art classique s’accroit toujours plus. C’est un bagage qu’il a toujours porté avec lui, de ce qu’il a appris par sa famille jusqu’aux études académiques et tout cela débouche sur un projet qu’Andrea Ravo Mattoni planifiait depuis pas mal de temps : trouver un point de rencontre entre art classique et contemporain. C’est ainsi qu’en avril 2016 nait « récupé-ration du classicisme dans le contemporain », un projet ambitieux, recréer des grands chefs d’œuvre du passé au spray sur le mur en les rendant accessibles à tous, en créant un lien avec les institutions de musées, qui a tout de suite un grand succès.
ses souvenirs et nourries par son imagination. Perfectionniste, Maye aime jouer avec la profondeur de l’image, les effets de lumière et les matières pour créer ses paysages où la nature vient recouvrir les ruines d’un monde futuriste. La confrontation entre la technologie et une végétation luxuriante nous rappelle la fragilité de
la relation entre l’Homme et la nature.
Ses décors sont habités par des personnages longilignes, souples et courbés.
Leurs vêtements très détaillés laissent apparaître en partie leur corps à demi mécanique. A l’image de leur environnement,
ces femmes et ces hommes sont composés d’éléments naturels et artificiels. L’interaction épanouie entre ces figures humaines et les animaux qui les entourent contraste avec le chaos ambiant et apporte une touche d’espoir. On retrouve cet optimisme aussi dans son utilisation de couleurs pastel, dont la chaleur et la lumière jaillissent par endroit.
Ne pas essayer de dominer l’environnement environnant, ne pas vouloir simplement y attacher sa signification, mais nous ouvrir à une nouvelle appréciation de l’espace qui nous entoure, une nouvelle façon de voir notre milieu urbain. Le travail de Nuria crée une interaction explicite et dialogique avec la surface, un échange entre elle et le média même de la ville, mais doit également être compris à travers sa tentative de créer un dialogue Son travail est donc ce qu’elle appellerait un «langage ouvert», une poésie silencieuse et sensible, qui lutte contre la saturation, la surcharge des signaux auxquels nous sommes soumis dans la
vie quotidienne de la ville. À travers une pratique spontanée et respectueuse, considérant l’espace, le lieu et le quartier lui-même, Nuria tente ainsi de faire «un lieu de libre pensée», un «espace de temps mort», en utilisant un langage «infini, abstrait» et donc ‘universel’.
de couleurs volontairement réduite. Appliquée en aplats, elles ont une fonction primordiale, celle d’isoler les éléments. Cela va de paire avec ce besoin de simplifier les scénettes, de faire de l’anodin un symbole, comme s’il inventait, dessin après dessin, un jeu de carte aux règles chaotiques. Ses mises en scènes à la fois familières et inquiétantes s’inspirent notamment de la bande dessinée alternative. Grâce à une culture foncièrement urbaine, Dr Ponce explore des thèmes d’actualités en y insérant des personnages loufoques et touchants. Voyous, animaux barjots, monstres sympathiques et quelques jolies plantes se figent pour
illustrer une pensée, une anecdote, une attitude. Il ouvre ainsi le rideau sur des moments simples et criant de vérité.Le docteur est en marge et pourtant il observe notre société et dresse son diagnostique fracassant !






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