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Evénement de la rentrée 2015, la revue HEY! modern art & pop culture fondée en 2010 par Anne & Julien est de retour à la Halle Saint Pierre, pour un troisième acte réunissant 63 artistes internationaux.

HEY! modern art & pop culture / Act III poursuit l’exploration et la diffusion des différents expressions artistiques de la contre-culture. Riche de l’expérienced’Anne & Julien, commissaires de la première exposition consacrée au tatouage dans un musée national, la Halle Saint Pierre présente les plus grands noms du tatouage international.

HEY! modern art & pop culture / Act III présente ainsiDon Ed Hardy, le plus important maître tatoueur américain vivant et l’un des premiers à mener une réflexion sur les profondes correspondances entre l’histoire de l’art et les exercices du tatouage dans le monde.

Passionné par l’art contemporain et la culture beat, il devint le premier occidental à tatouer dans un environnement japonais traditionnel.

Autre figure incontournable présentée pour la première fois en Europe, Horiyoshi III est le plus grand maître tatoueur contemporain japonais vivant. Depuis les années 1980, il représente le style traditionnel japonais au sein de la communauté mondiale du tatouage.

L’exposition montrera également pour la première fois en France les œuvres de Filip Leu, artiste suisse ayant créé son premier tatouage à l’âge de 10 ans. Aujourd’hui maître tatoueur de réputation mondiale, il crée son propre style au confluent du japonais, du tribal et du biomécanique.

Sont également présents dans l’exposition l’anglais Tom Berg et ses motifs à la ligne fine qui allaient devenir connus sous le terme de «tatouages anglais», ainsi que l’américainThomas Woodruff, qui utilise les techniques classiques de la peinture figurative et un vocabulaire visuel hybride.

Au cœur d’une scène marginale, underground et alternative, la trilogie HEY! modern art & pop culture poursuit ainsi sa mission de mise en lumière d’univers artistiques singuliers dont le dénominateur commun est la résistance par l’imaginaire : résistance aux normes, à la catégorisation, à l’institutionnel et aux impératifs de la mode.