À l'occasion d'Hospitalités, Tram vous invite à parcourir des itinéraires singuliers du 25 mai au 06 juillet parmi sept "archipels" de lieux d'art contemporain.
Des "narrateurs" (artistes, auteurs…) à chaque fois différents accompagnent le public et transforment le déplacement en une histoire à parcourir.
Archipel 01
Rendez-vous et parcours de Montreuil vers Les Lilas
Narratrice : Lætitia Paviani – Avec Anne Steffens, la conférencière et Matthieu Botrel, le chauffeur de la moto.
• "Le Tamis et le sable 2/3 : L’Intervalle" aux Instants Chavirés et à la Maison Populaire. Rencontre avec les commissaires Anne-Lou Vicente, Raphaël Brunel etAntoine Marchand.
• "Le Deuxième sexe – une note visuelle" à la Galerie, Centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec. Visite en présence du commissaire en résidence Tobi Maier.
• "Mandrake a disparu", visite en présence d’Olivier Marboeuf et de certains artistes de l’exposition et Julien Prévieux "Datumo!" en collaboration avec Le Plateau / FRAC Île-de-France à l'Espace Khiasma
« Pour les écrivains je suis artiste et pour les artistes je suis écrivain. Moi je réponds que je ne suis ni l’un ni l’autre ou les deux, suivant mon humeur ou la patience de mon interlocuteur qui, à ce stade de mon approximative présentation professionnelle, est déjà bien fatigué. Pourtant ce pas de côté m’évite toute sorte de comparaison ou de mise à l’échelle et ça me va bien comme ça. Je tente parfois un “je suis essayiste” qui ne marche généralement pas mieux alors que ce serait pourtant le plus approchant de la réalité. La plupart de mes textes sont un mélange d’analyse et de fiction, analyse pour le brassage de références et leur mise en relation et fiction pour les mensonges et l’absence d’un “évident” jugement analytique.< /em> » – Lætitia Paviani.
En 1562, la question est toute neuve et plastronne en deuxième partie de la Grammaire de Ramus, tenue pour la première grammaire formelle et écrite dans le style d’un dialogue entre un maître et un disciple. Le sens originel du mot syntaxe est une affaire de mise en ordre et plus précisément d’arrangement, arrangement des mots bien sûr, mais par extension du réel. Cependant, il semblerait que jusqu’en 1949, les femmes, celles qui écrivaient, oubliaient encore à l’époque de comprendre le monde, et privilégiaient davantage le vocabulaire qui révèle l’état de ce monde, à la syntaxe qui établit un rapport entre les choses.
La lecture performance de Lætitia Paviani propose de véhiculer sa propre réflexion à ce sujet lors d’un déplacement entre les notions de transmission, de représentation féminine, et d’illusion, qui sont les thèmes respectifs, pas si éloignés que ça, des expositions qui jalonnent le premier des 7 parcours Tram-Hospitalités 2013. Pour être plus précis, sans trop en dire, il s’agirait d’une conférence, une sorte d’analyse et de compréhension du monde en tant que « passager ».
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